Les vêtements usés, déchirés, récupérés, le cuir, le latex et le PVC dominent le dressing populaire. Les vêtements sont customisés par l'ajout de clous, badges et d'autres accessoires divers, le milieu SM en est une source d'inspiration et les cheveux adoptent des couleurs criardes.
Vivienne Westwood et Malcom McLaren participent fortement à l'émergence de cette mode dans la sphère de la Haute Couture, faisant d'une contre-culture, une mode reconnue, respectée et imitée. À travers leurs créations, Jean-Paul Gaultier ou encore Martin Margiela s'en inspirent, le rendant indémodable. Ils jouent des messages forts que véhicule cette tendance et accentue par la même l'affirmation de soi inhérente à ce mouvement.
Cette année, le Punk est revisité à travers le Seapunk, un mélange d'inspirations marines et de celui du Punk, jouant avec mauvais goûts et influences ringardes.
Cette tendance est née sur Twitter en 2011 avec le message d'un DJ de Brooklyn qui avait rêvé d'un blouson en cuir dont les clous étaient des coquillages. Une mode est lancée et envahie la toile. Elle portera le nom de #Seapunk, en référence au hashtag de ce rêveur qui l'avait consacré.
Le Seapunk n'est pas figé, ses codes évoluent sans cesse grâce notamment à la rue et au web. Plus q'un rêve devenu réalité, le Seapunk incarne la créativité.
Comment le distinguer ?
- les ados en sont sa première cible,
- les cheveux décolorés, les couleurs irisées et le Tye and Dye, sa référence au mouvement Punk,
- enfin, les motifs 3D et motifs marins, ramène à son inspiration originelle.
Ce mouvement est l'objet d'un véritable engouement sur les réseaux sociaux : on y partage ses idées, ses concepts et ses créations. Il suscite un virage majeur dans la génération de la mode 2.0.
Mary Benson - Jeune designer Londonienne
Très coloré, très Gaga, I really like Seapunk!
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